Données scientifiques

C/2019 Y4 (ATLAS) est une comète découverte fin décembre 2019 par le programme ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System). Elle a suscité beaucoup d’attentes car elle semblait pouvoir devenir une “grande comète” visible à l’œil nu au printemps 2020, mais elle s’est finalement fragmentée avant son passage au périhélie.

🌌 Caractéristiques principales

• Nom complet : C/2019 Y4 (ATLAS).
• Découverte : 28 décembre 2019 par le télescope ATLAS à Hawaï.
• Dimensions du noyau : estimées entre 0,4 et 1 km.
• Distance au périhélie : 0,25 UA (≈ 37 millions km du Soleil), atteinte le 31 mai 2020.
• Période orbitale : ~6 000 ans (orbite très elliptique, quasi parabolique).
• Inclinaison orbitale : ~45°.

✨ Évolution et fragmentation

• Mars 2020 : La comète s’est fortement éclaircie, laissant espérer une visibilité spectaculaire.
• Fin mars – avril 2020 : Les observations ont montré une fragmentation du noyau en plusieurs morceaux.
• Conséquence : La comète s’est rapidement affaiblie et n’a jamais atteint la luminosité attendue.
• Comparaison : Ce comportement rappelle d’autres comètes fragiles, comme C/1999 S4 (LINEAR), qui s’était également désintégrée avant son passage au Soleil.

🔭 Observation

• Visuel : Elle n’a jamais été visible à l’œil nu comme prévu.
• Astrophotographie : Les images de mars 2020 montrent une coma verdâtre et une queue diffuse, avant sa désintégration.
• Champ céleste : Elle a traversé la constellation de la Girafe (Camelopardalis) au moment de son maximum de luminosité.

📚 Intérêt scientifique

• Fragilité des noyaux cométaires : C/2019 Y4 illustre la difficulté de prévoir l’évolution d’une comète.
• Étude des fragments : Les observations ont permis d’analyser la composition et la structure interne d’un noyau cométaire.
• Lien possible : Son orbite est proche de celle de la “Grande Comète de 1844”, suggérant qu’elles pourraient être des fragments d’un même corps originel.

👉 En résumé, C/2019 Y4 (ATLAS) est une comète découverte en 2019 qui a attiré l’attention en 2020 pour son potentiel spectaculaire, mais qui s’est fragmentée avant son passage au Soleil. Elle reste un cas d’étude important sur la fragilité et l’évolution des noyaux cométaires.